COACHING DIÉTÉTIQUE

Bien sûr que non. Je suis à la disposition de toutes les personnes désirant une prise en charge diététique, quels que soient leurs attentes et objectifs. Même si mon activité de diététicienne s’oriente de beaucoup vers l’alimentation végétale, par intérêt santé et de par mes convictions éthiques, je suis à l’écoute de chacun et reste actrice dans la promotion de la santé via l’alimentation, quel que soit le mode alimentaire que vous ayez choisi.

Les changements d’habitudes alimentaires, que ce soit la transition vers l’alimentation végétale ou le rééquilibrage nutritionnel de votre alimentation, doivent s’opérer selon votre propre rythme pour s’avérer efficaces. C’est vous qui décidez de ce qui semble être le mieux pour vous : transition progressive ou plus ou moins immédiate. Et nous adaptons ensemble la prise en charge de sorte à respecter votre cheminement personnel.

Pas du tout 🙂 (Re)prendre en main son équilibre alimentaire ne doit pas être synonyme de frustration ni de conditionnement. Je suis là pour vous aider à adapter votre alimentation de sorte à ce qu’elle vous comble nutritionnellement et que vous vous y épanouissiez au quotidien. Bien sûr, certains aspects nutritionnels seront à prendre en compte un peu plus précisément dans le cas de pathologies le nécessitant, mais la diététique a aussi pour vocation de mettre en place les stratégies individuelles et adéquates permettant de conserver le plaisir et la satisfaction que tout être vivant peut éprouver via la nourriture ! La finalité d’une prise en charge diététique est votre gain d’autonomie dans la gestion de votre équilibre : une alimentation réflexe sans calcul, respectant votre faim, votre satiété et vos envies.

L’alimentation végétale, comme une alimentation comprenant des produits animaux, requière un certain équilibre pour subvenir correctement aux besoins nutritionnels de notre organisme. Il suffit de se familiariser avec ce nouvel équilibre constitué exclusivement, ou non, de végétaux tous riches de nutriments essentiels à notre bonne santé. Car l’inquiétude de départ réside plutôt dans le fait de retrouver des nutriments que nous avions coutume de consommer via certains produits animaux (comme le calcium avec les produits laitiers, les oméga 3 avec les poissons gras…). Mais les fruits, légumes, céréales, légumineuses et oléagineux sont les groupes alimentaires qui répondront quotidiennement à vos besoins, du moment que la suffisance et la variété sont de mises ! Seule la vitamine B12 s’arroge le statut de star et demande une attention particulière…

Effectivement. Les végétaux ne sont pas des sources fiables de vitamine B12 biologiquement active (que le corps peut utiliser) : il n’y a PAS de légume lacto-fermenté ou d’algue ni d’autre végétal soi-disant pourvu de la dite vitamine qui pourra vous éviter une carence si vous ne vous complémentez pas. La vitamine B12 active que l’on retrouve dans la chair animale et, dans une moindre mesure les œufs et produits laitiers, est à l’origine synthétisée par des bactéries spécifiques. Et c’est toujours à partir de ces dernières qu’est produite la B12 que les végéta*iens consomment via les compléments. Végétalien, végétarien ou faible consommateur de produits animaux, complémentez-vous en vitamine B12 pour assurer votre santé et la viabilité de vos choix alimentaires ! Une carence expose, à plus ou moins long terme mais de manière inévitable, à de graves problèmes de santé pouvant conduire à la destruction de votre système nerveux (paralysie irréversible).

Vous pouvez choisir de vous complémenter chaque jour, chaque semaine ou chaque quinzaine, pour les fréquences de complémentation les plus communes. A adapter en fonction de vos préférences et de vos impératifs personnels. C’est ultra simple. Ça n’a pas le goût d’un médicament. Et ce n’est pas cher (mais plusieurs prix existent, bien entendu).

Petit guide express de complémentation en vitamine B12 (type cyanocobalamine recommandé) :

10µg chaque jour // 2000µg chaque semaine // 5000µg chaque quinzaine

Le mot naturel ne veut rien dire en soi. Il n’est pas plus « naturel » d’aller faire ses courses en magasin, de se nourrir d’aliments en conserve, de se soigner avec des antibiotiques, de conduire une voiture, d’utiliser un ordinateur, une machine à laver… mais cela reste bien pratique voire nécessaire pour vivre dans de meilleures conditions aujourd’hui. D’autre part, on se passerait bien de certains concepts « naturels » comme les maladies, les conditions climatiques extrêmes et tout autre danger auquel on pourrait être exposé si l’on vivait dans la nature et non plus dans nos maisons et appartements bien confortables. Si nous pouvons aujourd’hui nous passer de consommer des produits animaux pour toutes les bonnes raisons que cela implique, c’est grâce à la découverte de la vitamine B12 synthétisée « naturellement » par des bactéries. Et puisque l’alimentation végétale a de multiples conséquences positives et potentiellement aucune conséquence négative si celle-ci est équilibrée, il en convient d’arrêter d’utiliser cet appel à la nature vide de sens.